Sortie pleine lune ce samedi 20 février



Encore une sortie « pleine lune » à l’actif des marcheurs.
Ce samedi 20 février malgré que la lune se soit cachée derrière les nuages les marcheurs sont montés à la pointe des Brasses et ont parcouru pratiquement 7 km sur la neige.

A la fin de la randonnée et avant le restaurant Charles a fêté, légèrement en avance, son anniversaire.

Sincères condoléances à notre ami Jean-Luc Chaumont ...

Vendredi 19 Février - Don du sang à Viuz-en-Sallaz à la Salle d'animation culturelle de 18h à 20 h

Mardi 9 février c’était la débandade…



Une rédaction à la Alain Delon:
Déjà au tableau d’inscription aux entrainements la participation était réduite, 5 marcheurs, 4 traileurs groupe 2 et 2 groupe expert. Les prévisions météos ont probablement influé sur  cette faible participation. Alexis le confessait en évoquant « trop de pluie » pour justifier en partie son absence. Je ne sais comment cela s’est passé effectivement chez les trailers mais voici le déroulement de la séance  des marcheurs. 
Inscrite au tableau, A… téléphonait à18h00 pour prévenir de son absence compte tenu de son état, à peine remise d’une grippe, et… de la pluie. Au rendez-vous au Lac de La Tour  3 des 5 marcheurs inscrits étaient présents. F……., absente, avait du être impressionnée par les trombes d’eau précédant la séance. Charles non inscrit, en bon samaritain, était quand même présent pour un éventuel prêt de bâtons à des novices. Mais les « nouveaux » avaient du écouter la météo…La présence de Charles fut tout de même utile à B……. qui ne retrouvant pas ses gantelets pu bénéficier d’une paire de bâtons en prêt. La séance d’échauffement débuta sous une pluie fine, l’occasion pour DD de tester sa cape Ferrino. L’échauffement  terminé le petit groupe s’élança sur le parcours. Mais au bout à peine de 500 mètres au deuxième éclair suivi pourtant d’un coup de tonnerre assez éloigné et sans que la pluie soit nettement plus forte B……. et P….. décidèrent de faire demi-tour. DD, équipé pluie,  décida de continuer seul le parcours comme prévu. Ce n’était pas trois gouttes qui allaient l’impressionner…Et comme disait le regretté Jean Yanne il n’était pas homme à se laisser emmm…par la pluie ni par autre chose d’ailleurs. Certes il n’évita pas certaines flaques d’eau et ses minimalistes Merrell prirent assez vite l’eau. Mais il ne ressenti aucun refroidissement  aux pieds compte tenu de la température encore relativement clémente à cette heure. Et puis cette épreuve n’était rien comparativement aux barefooters, « coureurs aux pieds nus » vus courir dans la neige au trail des Brasses en 2013. En définitive seuls les pieds de DD subirent les intempéries. Les mains restèrent protégées par de vieux gants en cuir que le DD avait pris la précaution d’enduire de graisse  et pour le reste du corps la cape Ferrino a joué pleinement son rôle de protection contre la pluie et même le vent. Seul sur le parcours un peu frustré de ne pas jouer son rôle d’ «adjudant-chef » et  de ne pas pouvoir distribuer des coups de bâtons correcteurs DD en profita pour rendre plus intense qu’à l’ordinaire sa marche. Ainsi il s’exerça à la marche afghane, monta à la chapelle en style 1’/1’ et termina le dernier kilomètre en 30’’/30’’. Il fut ainsi de retour au parking à 19h50, juste  le temps de se changer après l’étirement traditionnel pour aller voir en avant-première le film de Gilles Perret, « La Sociale ». Un bon entrainement en définitive.
Moralité: S’informer des prévisions météos mais privilégier les locales. Ne pas se laisser impressionner par les infos météo trop généralistes rabâchées à la télé ou la radio. Ne pas se laisser influencer par son voisin ou sa voisine. Aviser sur le terrain. Profiter du temps disponible.

Je continue ou je rentre ?

C’est vrai qu’il y a des jours (des soirs) ou c’est plus difficile que d’autres. On se pose déjà des questions juste après avoir franchi le seuil de sa porte, je ne suis peut-être pas assez habillé ? La lampe frontale va-t-elle tenir durant toute la sortie ? Vais-je avoir mal aux jambes rapidement ? On part tout de même, mais sans être une catastrophe, ce n’est pas exactement ça, on s'énerve rapidement, le terrain est glissant, l’efficacité moyenne, et si on rentrait au chaud ? C’est à peu près ce qu’il m’est arrivé hier soir, je peux même ajouter à tout cela la vision quasi nulle due à la pluie sur mes lunettes et la chienne qui n’en fait qu’à sa tête et qui part en trombe en voyant une paire d’yeux au loin.

C’est à ce moment-là qu’il ne faut pas se tromper; le plus dur est déjà fait.

Et oui, vous êtes sorti de chez vous et le plus important selon moi réside en ce point, vous vous êtes habillé en fonction, vous avez dompté votre mental qui vous disait de prendre une journée (une soirée) de repos, c’est donc gagné. C’est certain que ce n’est peut-être pas ce soir que vous allez rentrer la séance de l’année et que votre VMA va grimper en flèche, mais la performance en course nature étant multifactorielle, essayez de voir cette sortie sous un angle différent. Personnellement, je vous propose de travailler votre relâchement physique et psychologique : coté pieds, essayez d’adopter une foulée souple et de vous appliquer à chaque pas, restez dans le confort. Coté tête, laissez passer les idées qui fusent, sentez votre respiration, elle est sûrement haute, c’est normal, mais elle est maîtrisée. Je me suis appliqué ces conseils hier soir et même si ils n’ont rien de magique, ils fonctionnent. J’ai eu mal aux jambes sur le haut de ma grimpée, et c’est justement là que je n’ai rien changé et que je suis encore plus resté sur ces bases.

Vous allez alors basculer sur le retour et tout va certainement vous semblez plus simple. Vous allez arriver à faire environ 40, 45 minutes de balade que vous allez pouvoir valider dans votre carnet d'entraînement un peu plus tard dans la soirée ou bien le lendemain. Ensuite, il y aura d’autres jours, d’autres conditions ou vous aurez la possibilité d’être plus rapide, plus endurant et pourquoi pas de travailler d’autres points utiles à votre valise de coureur, de Féroces ou Férocettes bien dans leurs baskets.

Merci à Jérémie pour ce petit article très sympa. 

Si vous aussi, vous vous sentez inspiré, n'hésitez pas à prendre la plume, ou plutôt le clavier, et à nous faire part de vos ressentis.