La « Notre Dame » a épargné les marcheurs nordiques ce mardi 9 juillet



Le circuit prévu était celui de Peillonnex-Marcellaz dans le sens anti-horaire. Au départ le temps était gris avec un vent orienté nord-ouest rafraichissant la température. Les optimistes partent sans vestes de pluie. Ann, probablement habituée au climat britannique est vêtue d’un simple tee-shirt… Arrivés à proximité de la résidence de la « féroce » Valérie, à Marcellaz, point de retour, nous essuyons quelques gouttes et nous pouvons nous apercevoir que nos cousins suisses prennent la rincée. On plaisante en disant que l’on pourra toujours en cas de nécessité aller s’abriter chez la Valérie. Charles en rajoute disant qu’en cas de pluie prolongée elle pourrait même nous inviter à manger…au moins un plat de pâtes pour la dizaine que nous sommes. Mais quelques gouttes ne sauraient nous arrêter, nous poursuivons notre chemin…Au retour, vent dans le dos, il va falloir tout de même « se magner » si l’on ne veut pas recevoir l’eau que semble vouloir nous envoyer nos voisins helvètes. Corinne, généreuse, prêta sa veste à Ann pas encore totalement aguerrie au climat savoyard qui sentait la fraicheur envahir son corps. Nous arrivons au final au point d’arrivée de Peillonnex sans une goutte d’eau. Peut-être sommes-nous allés plus vite que le vent…Faut dire aussi que le dernier kilomètre c’est du 30/30. Ce n’est pas parce que l’on est en marche nordique que l’on ne peut pas faire monter le cardio par des fractionnés…En tous cas la « Notre Dame de Peillonnex » que les croyants plus nombreux qu’aujourd’hui venaient, « dans le temps », vénérer  et  demander son intervention pour un changement de temps a du probablement être sensible aux demandes intimes et implicites des mécréants que nous sommes pour nous épargner la douche.
A Peillonnex on a l’habitude de dire qu’à la mi-août, date de sa vénération et du pèlerinage la « Notre Dame de Peillonnex » ne laisse pas le temps comme elle le trouve. Probablement  un dicton issu de l’époque faste des « grands pèlerinages » où le monde rural, croyant dans son ensemble, venait en nombre la prier d’intercéder pour un changement de temps de l’humide au sec ou l’inverse.